Un journal inédit de Guy de Pourtalès qui a inspiré
Nous, à qui rien n'appartient.
De son voyage en Extrême-Orient, Pourtalès ne rapporte par seulement un récit pour Excelsior et Flammarion, mais aussi un journal, resté inédit jusqu'à aujourd'hui. Si les lieux et les événements sont identiques, le ton de ce journal intime diffère considérablement du texte paru, précisément parce qu'il n'était pas destiné à la publication. Le regard est plus direct, et le propos volontiers cru, moins "politiquement correct", dirait-on aujourd'hui. Et puis, on y découvre l'une des motivations premières du voyage: revoir à l'escale de Ceylan une femme dont l'écrivain était épris. Le séjour du couple sur l'île, leur séparation et les suites de celle-ci sont relatés à travers les yeux de l'amour déçu. Dès lors, la suite du périple en Indochine s'apparente plus à une errance qu'à un reportage.