" Je rencontrai ma tante Augusta pour la première fois en plus d'un demi-siècle aux obsèques de ma mère. Ma mère avait près de quatre-vingt-six ans à sa mort ; ma tante était sa cadette de quelque onze ou douze ans. Deux ans plus tôt j'avais quitté la banque avec une retraite suffisante et une agréable "enveloppe'. La Westminster nous avait absorbés et ma succursale faisait double emploi. De l'avis général, j'avais de la chance. Pour ma part, je trouvais le temps long. Je n'ai jamais pris femme ; j'ai toujours mené une existence paisible ; sauf un penchant pour les dahlias je n'ai pas de violon d'Ingres. Autant de raisons qui ajoutaient aux obsèques de ma mère un brin de piquant nullement déplaisant. "
L'Orient-Express, Paris, Venise, Milan, Istanbul... Lorsque Tante Augusta, libre et volage septuagénaire, fait irruption, tel un tourbillon, dans la vie d'Henry, banquier à la retraite qui mène une vie faite d'habitudes, celui-ci se laisse entraîner dans une folle poursuite à travers le monde. Un roman éblouissant, bijou d'humour et de cocasserie.
" Ce livre est drôle, fin, élégant, volontairement suranné et totalement réussi. Il faut lire ce roman bondissant, joyeux, plein d'enseignements sur la vie. " Télérama