Les vers classiques réguliers chinois, choisis depuis le VIIe siècle avant J.-C. jusqu'au XIIe siècle après, pour cette anthologie, ont quatre, cinq, six ou sept pieds. On a ainsi le principe d'organisation de quatre chapitres. Un cinquième chapitre concerne les mètres irréguliers. La principale originalité de ce recueil est, d'abord, qu'il fournit la transcription des textes choisis. Le lecteur, qui voudra faire un petit effort, sera donc en mesure de « lire » à haute voix l'original, ou du moins, de mieux pouvoir s'y référer, et de consulter un dictionnaire sans trop y perdre de temps.
Deuxième originalité : l'auteur du recueil a jugé amusant de confronter la poésie chinoise à la française, et parfois à la poésie latine. Les références qu'il propose sont tout à fait subjectives, faites pour provoquer, émoustiller le lecteur, et l'inviter à trouver de lui-même les points de ressemblance ou de différence avec la poésie qui lui est plus familière.
Une dernière annexe a pour but de dérider le lecteur sourcilleux et austère, que certains poètes Tang, assez sévères auraient renfrogné.