Un bordel, vu de l'intérieur. Un bordel, raconté par celles qui le connaissent le mieux : les prostituées. Un récit choc, une plongée au cœur d'une maison close Suisse.
Un bordel huppé de Suisse. 70 filles. La plupart d'entre elles ont 20 ans. Ce sont de jeunes Françaises d'origine maghrébine issues des banlieues parisiennes, lyonnaises ou marseillaises. Elles viennent ici 4 jours par semaine puis rentrent incognito dans leurs familles. Elles gagnent environ 15 000 euros par mois. Des sommes qu'elles ne peuvent pas rapatrier en France. Elles claquent leur paie en vêtements de luxe, sacs à main, chaussures, bijoux et opérations de chirurgie esthétique. Ce lieu clos est dirigé d'une main de fer par la patronne du lieu, une Française qui continue d'exercer comme prostituée.
En Suisse, les bordels se comptent par centaines, des lieux sécurisés et propres. L'argent y coule à flots. A priori, les filles sont libres d'y entrer et d'en partir quand elles le souhaitent, mais les choses sont bien plus sombres et complexes que cette apparente liberté.
Le bordel, un lieu clos, hermétique au monde extérieur.
Pour appréhender cette réalité, le récit est brut. Il relate une journée à l'intérieur du bordel. Les filles s'y entassent et tuent le temps en attendant les clients. Tous les faits relatés sont authentiques et les dialogues retranscrits sont réels.