Six milliards d'Homo sapiens sont en train d'apprendre la nullité de leurs moyens d'existence, comme un jour certains poissons ont appris la nullité de leurs branchies sur une terre desséchée. Si ces poissons améliorent leur science aquatique, inventent de nouvelles nageoires et de nouvelles philosophies, ils se trompent. Il s'agit de savoir si nous allons trouver le moyen, non pas d'améliorer l'asphyxie humaine mais de vivre autrement et d'être autrement sur la Terre. Existe-t-il, dans ce corps humain, un ressort, un levier, qui permettra de changer nos conditions terrestres, comme il y a trois millions d'années une première vibration de pensée a préparé Einstein et le Boeing 747 ? Quelle vibration ? Où, dans le corps ? Se pourrait-il que la matière première du monde, la cellule, recèle un pouvoir de conscience ou un " mode vibratoire " qui rendent caducs tous nos moyens cérébraux et nos artifices sans issue ?
Un mental des cellules qui nous ouvrira de nouvelles sources d'énergie, de nouveaux moyens de communication, un nouveau pouvoir de manipuler la matière, une biologie nouvelle et une conscience nouvelle qui permettront d'affronter le défi d'une espèce en voie d'autodestruction, telle est l'incroyable découverte de Sri Aurobindo et de Mère dans les cellules du corps, à l'heure où la Terre s'asphyxie. Car " le salut est physique ", disait celle qui, à quatre-vingts ans, osait frapper à la dernière porte du corps et faisait la plus formidable découverte depuis Darwin.