Autour des figures centrales de Malherbe, Balzac et Boileau, et sur plusieurs autres exemples, ce livre met en perspective la critique littéraire du XVIIe siècle français. Il soutient qu'il n'y a pas un seul classicisme, qu'il n'y en a pas non plus deux (les « règles », d'une part ; « le goût », de l'autre).
Il montre qu'une jeune littérature, en constant état de renouvellement, a puisé ses forces dans la tradition classique, que cette tradition est multiple et que l'Antiquité et la Renaissance sont incessamment à l'œuvre dans ce siècle littéraire.
Marchant sur ces traces, les théoriciens des formes françaises du classicisme, accompagnant les écrivains, les précédant souvent, réprouvent, sous on aspect autoritaire et timide, la raison des écoles. Ils font confiance à ce « sublime » qui, révélant la beauté par la violence d'un choc imprévu, entraîne le lecteur dans le sillage des âmes d'élite que sont à la fois les grands anciens et les grands contemporains.