Par sa référence délibérée aux sciences du langage, cet ouvrage veut être la clôture de l'ancienne problématique. Il entend montrer que les intervalles constituent un ordre du « même » et de l'« autre », qui rend possible un jeu indéfini d'articulations expressives. Derrière les rapports numériques, ce qu'il invite à lire en filigrane est donc l'équivalent du « caractère différentiel du signe ». Par là, il ouvre la voie à une sémiologie de la musique, nouvelle approche qui devra déceler, dans ses connotations multiples, la signifiance propre au langage musical.