Plus grande épopée jamais écrite (dix fois l’Iliade et l’Odyssée réunis), le Mahâbhârata est unanimement considéré comme l’une des œuvres capitales de l’humanité, mais d’un accès difficile (il n’en existe pas de traduction française). C’est cette saga mythico-historique que Maggi Lidchi-Grassi fait renaître en une trilogie dont La Grande Guerre du Kurukshétra est le premier volume.
Par un récit narré à la première personne, les deux héros principaux, Ashwatthâmâ et Arjuna humanisent ces aventures fascinantes de guerriers, cette rivalité de deux familles royales, univers de légendes superbes où s’affrontent les hommes et les dieux et laissent transparaître toute la complexité intérieure de ces personnages partagés entre le Bien et le Mal.
Écrivain dont les romans ont été célébrés par Henry Miller, Nadine Gordimer ou Doris Lessing, Maggi Lidchi-Grassi non seulement revisite cette épopée fondatrice de la culture indienne (et aussi d’une part de la spiritualité occidentale à travers l’un de ses plus célèbres chapitres: la Bhagavad Gîtâ) mais livre là une œuvre littéraire d’une puissance exceptionnelle dont Henry Miller a écrit: « En lisant ce livre, j’étais jaloux de l’auteur ».
Le Mahâbhârata de Maggi Lidchi-Grassi est un « grand roman » comme on n’en écrit plus.
Maggi Lidchi-Grassi, née à Paris, a écrit des nouvelles, des poésies, des fables, des livres pour enfants, deux pièces et de nombreux romans. Parmi ses ouvrages – traduits en espagnol, italien et allemand –, nous pouvons citer Earthman, The first Wife, Jitendra the protector, Great Sir and the Heaven Lady et The Light Shone into the Dark Abyss.
Traduit de l’anglais par Michèle Mercier, avec la collaboration d’Hélène Morita.