On connaît le goût de Claude Louis-Combet pour l’hagiographie, ou la mythographie, qu’il renouvelle, au même titre que Pierre Michon, et dans le sillage foisonnant de Schwob. Ceci, qu’il a su faire en de forts volumes, il le réalise ici dans la fulgurance de trois brefs portraits, débarrassé du souci biographique, tout occupé de terrible vérité, comme la dernière de ses trois riveraines :
Je ne suis pas un fléau, songe Lucine.
Je ne tue que ceux que j’aime – et pour les protéger.
Je n’accouche des monstres que pour me distraire – comme d’autres écrivent des livres.
Et je ne produis des fous qu’afin de connaître la vérité.