Dans ce second tome de Panser nos morts, nous retrouvons les mêmes narrateurs, Maria, Ivan, Kostia, qui sont aussi les acteurs de ce temps singulier et qui prolongent leur existence et leur engagement de toute une vie. Il en va de même pour nombre d’autres personnes-personnages englouties dans la nuit stalinienne. 
Depuis juillet 1935, de nouveaux chemins ont été tracés et, insensiblement, la réalité historique, telle que nous la connaissons, s’estompe. Mais ces voies nouvelles ne relèvent pas du simple imaginaire de l’auteur, elles naissent des actions des personnages et de l’idéologie qui les anime. Les hommes font l’histoire, les personnages romanesques aussi. Toutefois, le parti pris de rester au plus près des évènements connus demeure.
Au terme de ce voyage, passé, présent et futur, ces unités de temps se fondent. Reste l’espoir intemporel d’un avenir nouveau.