Ma retraite cathodique était un échec. La télé ne rend pas seulement con, elle rend surtout malheureux. J’en suis venu à penser que les derniers hommes étaient ceux qui se passaient de télévision. Je suis monté au premier étage de la tour Eiffel et j’ai balancé mon Philips coin carré. Le monde est vaste et accessible. J’ai vendu mon sofa et j’ai acheté un billet d’avion. J. B.-G.
Lassé d’être un légume cynique observant négligemment le chaos contemporain, la narrateur part vérifier qu’un autre monde est possible. Sur les routes de l’Amérique latine et des États-Unis, il croise des travellers égarés, des rebelles zapatistes, des stars d’Hollywood, des chamanes foireux, pas mal de cinglés et un peu d’amour… Comment prendre ce monde au sérieux ? Y a-t-il un ordre caché dans le bordel ambiant ?