Après l'âge d'or du roman policier nordique, le renouveau de la littérature suédoise. Un régal !Stockholm. Titus Jensen est un écrivain en pleine crise existentielle. Nostalgique de sa période de gloire, alcoolique, il en est réduit à faire le pitre sur scène au cours de lectures qui servent d'ouverture aux performances d'Eddie X, poète en vogue. Mais, un jour, Titus a l'idée d'écrire le best-seller ultime : un livre qui serait à la fois roman policier, essai d'histoire de l'art, livre de recettes, guide de bien-être et qui, ainsi, pourrait être numéro 1 des ventes dans chacune des catégories. Astra, son éditrice, ne lui donne le feu vert qu'à deux conditions : assiduité et sobriété absolues. Titus se lance donc dans l'écriture du Meilleur Livre du monde, mais, bientôt, il soupçonne Eddie X de lui avoir volé l'idée et d'essayer de le prendre de vitesse. Un concept de génie, un livre qui assurerait argent, gloire et immortalité : le pari est séduisant. Mais, dans la lutte qui s'engage entre les deux amis, il ne pourra y avoir qu'un seul vainqueur...
Dans ce Meilleur Livre du monde truffé d'humour acerbe et d'autodérision, Peter Stjernström manipule le lecteur d'une main de maître. Dressant un tableau impitoyable de la vie quotidienne suédoise, il fait également un portrait saisissant du cynisme du monde de l'édition. Surtout, il a créé avec Titus Jensen un antihéros qui restera dans toutes les mémoires.