« Je m’étais toujours intéressée aux histoires passionnelles, donc je m’intéressai à Mme Talbot et à William Mullan. Je croyais en la passion comme d’autres croient en Dieu : tout en découle. »
Parce que la passion est la grande affaire de sa vie, Kathleen veut écrire sur le scandale que suscita, peu après la grande famine, la liaison entre une aristocrate anglaise du XIXe siècle et son palefrenier irlandais. Mais ses recherches la confrontent insidieusement à son propre passé : dans un va-et-vient entre l’Irlande de 1850 et celle de son enfance, elle met en lumière les fatalités de l’histoire.
Portrait en miroir de deux femmes dont la passion a été la perte, ce formidable roman, à l’issue inattendue autant que magnifique, fait surgir les questions lancinantes de l’exil, de la solitude, de la sexualité et des chimères de l’amour.
On sent cette douleur de vivre à chaque page de son livre. Lire.
Chimères est un livre qu’on promène avec soi comme un talisman, pour s’y plonger à la première occasion. Vogue.
Traduit de l’anglais (Irlande) par Stéphane Camille.