À la maison de retraite des Chênes Verts, il est interdit de posséder une montre. Les familles ne sont pas autorisées à apporter de la nourriture, et il est fortement conseillé de baisser les yeux lorsque les aides-soignants arrivent pour l’inspection des dortoirs. On ne rigole pas avec le règlement, et encore moins avec la direction.
Quand Dorothy – la petite nouvelle, âgée de 74 ans – arrive devant le portail de l’établissement, elle comprend immédiatement que la situation est explosive. D'autant qu'après les dernières restrictions budgétaires, Tristan est nommé superviseur d’une équipe de deux autres aides-soignants. Son objectif : mater toute tentative de rébellion parmi les pensionnaires. Du côté de Dorothy et de ses nouveaux compagnons, c’est une évasion qui est en train de s’organiser, autour notamment du fantasque Capitaine Ruggles, persuadé d’être retenu en otage dans une prison nazie…
Dans la grande tradition de l’humour noir anglais, Adam Biles met en scène ses personnages dans des situations aussi drolatiques que dramatiques. Sans tabou, Défense de nourrir les vieux nous parle des frustrations, des espoirs, mais aussi des désirs de nos aînés. Un livre détonnant.
« Un premier roman drôle et ambitieux » Marie Darrieussecq