Diana, la quarantaine, mariée à un professeur de philosophie et maman d’une petite Emma de 10 ans, est cette mère de famille américaine typique qui habite une belle maison, accompagne les sorties scolaires de sa fille, cuisine admirablement et enseigne le dessin. Pourtant le passé – et l'événement traumatisant qui en est au cœur – ne cesse de la hanter, par bouffées, et ces flashes sont autant de ruptures dans la narration du présent de Diana.
Il existe dans ces pages à la beauté fantomatique bien plus qu’un portrait de femme pensant avoir dissimulé son cauchemar derrière une façade brillante. Marie-Laure Delorme, Le Journal du dimanche.
Troubles, hantises, obsessions du corps, de la sexualité, de la mort rôdent sans cesse dans un univers idyllique que métaphores, style sensuel, sensations visuelles ou verbales teintent de malaise, font vibrer de frissons. Jean-Luc Doin, Le Monde.