Épris de liberté, ce colporteur a joué un rôle phare dans les débuts de la guerre de Vendée de 1793. La vie de celui qu'on surnomme « le saint de l'Anjou » peut se résumer en une phrase : vivre libre de croire. A 34 ans, il devient le premier généralissime de la grande armée catholique et royale. Son curé et ami, l'abbé Cantiteau, retrace son destin dans une lettre écrite en 1807 au Pin-en-Mauges, à l'un des premiers historiens de la Vendée en quête de témoins. Suivons les méandres de ses souvenirs, au moment ou il prend la plume ...