Jacques Chessex (1934-2009) a manifesté à maintes reprises sa reconnaissance envers Gustave Roud (1897-1976), poète, photographe et traducteur d'exception qui a joué un rôle considérable dans les premières années de sa carrière littéraire. De 1953 à la mort du poète, ils entretiennent une correspondance qui dit l'immense admiration de Chessex pour l'ouvre de son devancier, et qui jalonne le parcours conduisant l'écrivain récemment disparu des hésitations de sa jeunesse jusqu'au couronnement du prix Goncourt.
Un document précieux pour les historiens de la littérature, un témoignage vivant pour les passionnés de poésie.
SOMMAIRE :
Cent cinquante lettres aller et retour, avec une présentation et des notes de Stéphane Pétermann.
AUTEUR DU COMMENTAIRE :
Stéphane Pétermann travaille au Centre de recherches sur les lettres romandes (Université de Lausanne), où il a notamment édité plusieurs correspondances d'écrivains.