En vignette et fréquemment accompagnés d'une souris, symbole de la ruse ou compagnon du Diable, blottis au cœur d'une lettrine ou griffant une marge, héros de roman (comme Tibert dans le Roman de la Rose), les chats se prélassent discrètement dans la littérature du Moyen Age.
Sans équivalent, ce petit ouvrage, magnifiquement illustré et truffé d'anecdotes souvent inédites et surprenantes, raconte le quotidien du chat médiéval, depuis son rôle dans l'économie nationale (le prix de sa peau ou même de l’animal) et domestique (son rôle au sein de la famille) jusqu’à sa place dans l’imaginaire collectif (son lien notamment avec les forces du mal), formant ainsi un tableau original de la vie au Moyen Age.
Titulaire d’un PhD d’histoire portant sur les animaux de compagnie au Moyen Age, Kathleen Walker-Meikle est chercheur-invité (« research-fellow ») à l’Université d’York. Ses recherches portent sur la place de l’animal dans la médecine médiévale.