Jean-Luc Parant, inlassablement, d’une obsédante manière, tourne autour de ce qui le hante au plus profond : les yeux et la sphère-monde. Tout est contenu dans cet incessant va-et-vient entre les yeux et les boules sur lesquelles vient chanter sa voix. Chant singulier, inimitable transe où les mots s’imbriquent et roulent, dévalent la pente.
Le Facteur Cheval, tout aussi fabuleux personnage, chuta au cours d’une des ses tournées et trouva une pierre à l’allure bizarre : il venait de sentir la clef de voûte de son Palais idéal.
Les boules et les rêves font l’Histoire : une seule pierre, travaillée par la pluie et le vent, lie un artiste à un autre et nous invite vers les plus hauts sommets de l’imaginaire.