Peu avant sa mort, Louis Bégos (1784-1859) met en ordre sa correspondance et ses souvenirs. Il raconte sa carrière militaire au service de la France à travers l'Europe de 1800 à 1813, puis au service de la Suisse jusqu'en 1835. Moments forts: les campagnes d'Espagne (1807-1810) et de Russie (1812).
Des montagnes du Portugal à la Bérézina, un témoignage touchant sur la vie et les soucis quotidiens de la troupe, et un document de premier ordre pour comprendre ce qui s'est passé sur le terrain, en particulier pendant la retraite de Russie.
A l'occasion du bicentenaire de la Campagne de Russie, le témoignage original d'un adorateur suisse de l'Empereur Napoléon 1er.
SOMMAIRE :
- CHAPITRE I. Mes premières armes - Service de France - Course en Italie, à Naples et dans la Toscane - Retour en Suisse
- CHAPITRE II. Organisation du 2ème régiment suisse en France - Campagne de Portugal - Marche à travers l'Espagne - Défense d'Elvas et capitulation - Séjour à bord des navires en rade devant Lisbonne - Retour de l'armée française à Quiberon
- CHAPITRE III. Séjour en France - Réorganisation du 2ème régiment suisse - Marche à travers la Belgique et l'Allemagne - Entrée en Russie - Combats et bataille de Polotsk - Comme quoi les croix d'honneur n'arrivent pas toujours à leur adresse - Bataille de la Bérézina - Mémorables faits d'armes du 2ème régiment suisse - Retraite depuis la Bérézina - Déplorable situation - Retour en Suisse
- CHAPITRE IV. Retour à Aubonne - Mission auprès du général Ordonneau - Mon brevet de capitaine - Mission à Saint-Maurice auprès du général autrichien - Nommé instructeur-chef des milices en 1819 - Mon brevet de colonel des carabiniers - Retour des régiments suisses en 1830 - Envoyé auprès d'eux par le Conseil d'Etat - Visite en souvenir de Polotsk relativement à une croix d'honneur - En 1838, nommé commandant d'un corps de réserve pour défendre les frontières, à propos de difficultés élevées au sujet du prince Louis Napoléon - Ma démission d'instructeur chef des milices en 1844 - Nommé inspecteur de la gendarmerie - En 1856, le Conseil d'Etat accepte mes offres pour servir contre l'armée prussienne, qui menaçait la Suisse - Entrevue avec le maréchal Pélissier
- APPENDICES
- PREUVES ET ATTESTATIONS A L'APPUI
AUTEUR :
Louis Bégos
Introduction Alain-Jacques Tornare