Aborder au rivage de l’absence. Mais l’absence est-elle un pays ? Je suis face à ceux qui vont, mourant ma vie, bâtissant l’absence. Ayant déserté tout lieu. Il n’y a qu’à murmurer les mots toujours à recommencer “avec les yeux rivés à l’horizon où le regard s’engrave” Faudrait-il donner nom à l’absence ? Mais il ne peut se prononcer ; seul un écho persiste, qui pourrait être celui de ce nom, que répète la falaise. Peut-être n’est-il seulement qu’une intention du nom de cette absence. Le murmure du poème se poursuit dans l’étendue, comme devant la mer, sans abord possible, par-delà de toute falaise...