Helene Cooper a grandi dans le très privilégié milieu des Congos, ces descendants d’esclaves affranchis d’Amérique venus créer le Liberia au XIXe siècle en Afrique. Un mois après le coup d’État du 12 avril 1980, elle fuit aux États-Unis avec sa mère et sa sœur. Ce texte autobiographique fait se superposer l’histoire tragique du Liberia contemporain à une enfance enjouée et insouciante, brusquement interrompue par la guerre civile. Avec un subtil mélange de tendresse et d’honnêteté, elle raconte comment des gens comme elle se sont rendus coupables d’effroyables injustices sans être pour autant monstrueux.
Une fois entamé, impossible de lâcher ce texte aux images, aux couleurs et aux senteurs puissantes qui lève le voile sur le Liberia. Alexandra Schwartzbrod, Libération.