Avec la fin du patriarcat occidental classique, la position du père au sein de la famille a radicalement changé, sa manière d'exercer la paternité aussi. Le nombre de familles monoparentales a explosé et, désormais, un spermatozoïde suffit pour qu'une femme donne naissance à un enfant : elle n'a plus besoin d'un homme.
Quels seront les effets de ces bouleversements sur la filiation et les générations à venir ? Les hommes, mais aussi les enfants et les femmes pourront-ils s'y retrouver ? Le psychanalyste Jean-Pierre Winter invite à réfléchir à ces questions dans un monde caractérisé par l'effacement du
père. En rappelant que sa place n'est pas simplement celle d'une figure éducative masculine, l'auteur de Transmettre (oupas) dessine les contours d'une fonction à réinventer.