Perte de repères, perte de sens, perte de valeurs, perte de moyens... L'école de la République est à la dérive. Pourtant, une autre école est possible, moins compétitive, qui s'éloignerait de la sanction des connaissances pour mieux prendre en compte compétences et savoir-faire. Un essai iconoclaste et revigorant qui concerne plus de 12 millions d'élèves.
L'école française n'est pas en crise : elle est en faillite.Elle n'a plus les moyens humains – profs, CPE, surveillants, médecine scolaire – de mener a bien ses missions éducatives.Si cette " institution zombie " tient encore debout, c'est parce qu'elle est une bureaucratie, aussi rigide qu'anachronique. Mais l'égalité des chances et la justice scolaire sont devenues des leurres. A la réussite d'une élite correspond l'insuccès d'un grand nombre.Dans les matières fondamentales, français et mathématiques, le niveau baisse de façon alarmante. Quant a l'ordre scolaire, il y a longtemps qu'il est gangréné par les violences et les incivilités. Une autre école est-elle possible, moins compétitive, plus coopérative, mieux adaptée aux besoins des élèves ? Une école qui donnerait toute sa place a la culture générale et au français. Qui se soucierait d'évaluer plutôt que de noter, prenant en compte compétences et savoir-faire. Et qui referait du métier d'enseignant " le plus beau métier du monde ".C'est tout le pari de ce livre, une réponse aux remous suscités par les réformes de Jean-Michel Blanquer.