Cet éloge de l'ironie offre un mode d'emploi de l'esprit léger, le meilleur antidote qui soit à tous les interdits et toutes les doxas. " Regardez-moi lorsque je parle au second degré : comme dans un jeu d'enfant, je me raconte une histoire au milieu de la vie quotidienne. Comme tous les jeux, celui-là donne du plaisir : moquerie partagée, complicité de malfaisance légère. Un sourire, un simple sourire est l'enjeu de la partie. Il est urgent de redécouvrir les bienfaits joyeux de l'ironie, les vertus décapantes du second degré... ce mal français qui nous fait tellement de bien. " D. P.
" Nous ne céderons rien à l'ironie ", déclarait Emmanuel Macron le soir de son élection. L'ironie n'est donc plus au programme. Elle dérange, elle questionne, elle bouscule, elle renverse parfois. C'est un sport de combat tout en souplesse, mais qui peut s'avérer redoutable.
Didier Pourquery montre ici comment, de Socrate à Daniel Defoe, de Jonathan Swift à Kierkegaard, de Musil à Jankélévitch, les amis de l'ironie ont interrogé le monde sans se lasser. Cet ouvrage va à leur rencontre pour recueillir leurs enseignements toujours délectables et offrir un mode d'emploi de l'esprit léger, le meilleur antidote qui soit à tous les interdits et toutes les doxas. Un programme comme un autre. Mais celui-ci, d'une efficacité assurée.