Comment la justice achève les femmes victimes de violences conjugales
Pousser la porte d’un commissariat permettra à une femme de faire cesser les violences conjugales. Enclencher une procédure judiciaire lui garantira protection et équité.
Ça, c’est ce que l’on croit.
Car, en réalité, trop souvent, la femme qui trouve le courage de se tourner vers la justice signe pour un nouveau calvaire.
Céline Marcovici, avocate, connaît bien ces femmes qui osent dire stop mais se heurtent au labyrinthe de la justice, à ses rouages, à sa méconnaissance des violences conjugales, à son manque de moyens. Son livre est entrecoupé de témoignages bouleversants.
Beaucoup ont entendu cet étonnement dans le cadre d’un tribunal : « Mais Madame, il fallait partir».
Tous les Grenelle du monde n’y changeront rien : le sort des femmes victimes de violences conjugales ne sera pas allégé tant que la justice ne sera pas réellement formée pour entendre leur souffrance, démultipliée au moment du confinement.
« Céline Marcovic livre un récit choc sur les difficultés rencontrées par les femmes battues pour faire valoir leurs droits devant la justice et la police. » Livres Hebdo
« La présidente de l'association Avocats, Femmes et Violences y dissèque les failles du système judiciaire en matière de prise en charge des victimes de violences conjugales, entre imbroglios administratifs et manque de compréhension à leur égard. » Madame Figaro