« La musique, j’aimais surtout l’écouter. Elle me faisait tellement de bien. Elle me rassurait. Elle m’a libéré. La nuit, j’en entendais sur un petit poste de radio et, le drap sur la tête, je me laissais porter. J’avais l’impression de voyager. »
Cinquante ans après son premier enregistrement, Jacques Higelin se raconte, et raconte ceux qui comptent pour lui.
La naissance dans la guerre, la découverte du jazz, du théâtre, le service militaire, les spectacles avec Brigitte Fontaine, la vie en communauté, la drogue, la tornade du rock, les années de dèche, les grandes mises en scène, les enfants... Un chemin de liberté et de découvertes permanentes, sur lequel on croise, entre autres, Moustaki, Peter Brook, Jacques Canetti, un conteur de Marrakech, Trenet, Jacno ou Barbara.
Sa fougue, son spleen, ses absences et ses griseries. Un flamboyant mélancolique. Sandra Benedetti, L’Express.
Un récit émouvant et drôle. Sophie Delassein, L’Obs.