“Da Vinci Code meets Jurassic park”
Lardé de références à l’art, au cinéma, aux sciences ou à la littérature, cette œuvre atypique offre un mélange des genres très bien dosé. Son dessin inattendu au Japon évoque immédiatement les pages de Sin city par la composition des planches et le choix d’un travail graphique par aplats.
Dans un décorum très “angleterre victorienne”, les dinosaures n’ont pas tous disparu, ils ont évolué en êtres intelligents, et se sont cachés de l’humanité pour survivre. Hantés par la peur de leur quasi-extinction, certains ont rejoint l’humanité et ont embrassé diverses causes scientifiques, comme l’astronomie, la chimie et la biologie... D’autres, sont obsédés par leur “droit d’aînesse” sur ce monde et tirent les ficelles de la politique dans l’ombre, quand ils ne tentent pas tout simplement de reprendre la domination du monde aux humains. Les deux protagonistes de l’histoire sont Lily et Sabata Van Cleef. La première est une espionne, alcoolique, reniée par sa famille. Le second, pistolero d’exception, est un dinosaure, plus précisément un oviraptor. Après avoir recruté Lily lors d’une mission en Russie, ils travaillent pour Chateau d’If, une organisation secrète spécialisée dans les faits étranges et les exactions de clans sauriens, exactions impliquant en général la révélation de l’existence des dinosaures ou des bouleversements de la religion et de la science.