Pratique sociale très répandue dont la définition reste pourtant délicate, la corruption est devenue tardivement un objet d'étude pour les sociologues, les anthropologues, les économistes et les juristes.
Quels sont les effets, positifs ou négatifs, de cet échange inégal entre des protagonistes privés et/ou publics ? Et peut-on déterminer les causes socioculturelles ou institutionnelles à l'origine de ces comportements ? Quels sont les avantages recherchés par les acteurs ? Comment le public réagit-il face à la médiatisation des affaires de corruption ? Enfin, quels sont les instruments déployés à l'échelle internationale pour lutter contre ces agissements ?
Les réponses théoriques et empiriques des sciences sociales à ces interrogations éclairent un sujet auquel les citoyens à la recherche d'informations fiables portent une attention croissante.