Jean-Pierre Néraudau montre dans quelle phase de la mythologie du Roi Soleil la Tragédie lyrique se situe et la part qu'elle y prit.
Marie-Thérèse Hipp replace cette tragédie dans la lignée du théâtre humaniste, jalonnant ce parcours de réactions des contemporains.
Catherine Kintzler réaffirme qu'aucune tragédie, en France, à cette époque, ne peut exister sans être mise au parangon de la grande tragédie classique. C'est ainsi que la Tragédie lyrique devra relever un double défi.
Jean Duron considère les tragédies en musique de Lully comme œuvre expérimentale et en analyse, à travers de nombreux exemples choisis dans Alceste et Atys, le genre, les moyens et les éléments du discours.
Marie-Françoise Christout et Catherine Massip étudient deux grands prédécesseurs de la Tragédie en musique, respectivement le Ballet et l'Air de cour.
Jérôme Lemaître évoque la structure de l'Académie royale de Musique, le succès des œuvres de Lully et établit une chronologie des années 1632 à 1687.