À travers le devenir des partis et de la vie des institutions religieuses, l'auteur s'efforce de définir les principaux courants d'idées, notamment les liens étroits entre le nationalisme et le protestantisme, dans l'Allemagne de la première moitié du XXe siècle.
Quatre personnalités, représentatives du monde protestant, jalonnent cet itinéraire et en incarnent les différentes étapes : Gustav Frenssen (1863-1945), Walter Flex (1887-1917), Jochen Klepper (1903-1943), Dietrich Bonhoeffer (1906-1945). La mort tragique des deux derniers sous le national-socialisme annonce la fin d'une certaine forme de « Christianisme national » soutien des pouvoirs établis et bénisseurs de glaives, et la renaissance d'un « christianisme œcuménique » défenseur de la fraternité humaine.