Cette étude fait ressortir que s'il existe des correspondances entre les langues à tous les niveaux (marques morphologiques, syntagmes, alignements syntaxiques, motivations lexicales, sémantisme), la mise en œuvre de ces correspondances ne constitue pas pour autant une méthode d'enseignement. L'interprétation n'est pas une traduction au sens d'un passage direct d'une langue à une autre, de sorte que son enseignement ne se confond pas avec l'enseignement des langues. Il s'agit bien au contraire d'accéder aux sens des discours et d'exprimer ces sens en créant des équivalences inédites en langue d'arrivée. C'est affaire de méthode. L'étudiant doit acquérir cette méthode, l'enseignant la lui donner.