Dakota du Nord, 1999. Le ciel, d’un gris acier, recouvre les champs nus d’un linceul. Ici, des coutumes immémoriales marquent le passage des saisons, et c’est la chasse au cerf qui annonce l’entrée dans l’automne. Landreaux Iron, un Indien Ojibwé, vise et tire. Et tandis que l’animal continue de courir sous ses yeux, un enfant s’effondre. Dusty, le fils de son ami et voisin Peter Ravich, avait cinq ans.
Ainsi débute le nouveau roman de Louise Erdrich, qui vient clore de façon magistrale le cycle initié avec La Malédiction des colombes et Dans le silence du vent. L’auteure continue d’y explorer le poids du passé, de l’héritage culturel, et la notion de justice. Car pour réparer son geste, Landreaux choisira d’observer une ancienne coutume en vertu de laquelle il doit donner LaRose, son plus jeune fils, aux parents en deuil. Une terrible décision dont Louise Erdrich, mêlant passé et présent, imagine avec brio les multiples conséquences.
La fascinante conteuse se surpasse en simplicité, en intensité, en flamboyance. Marine Landrot, Télérama.
Envoûtant. Hubert Artus, Lire.
Une tragédie servie par une écriture contractée, sèche, magnifiquement traduite. Du grand art. Cécile Dutheil, Le Monde.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Isabelle Reinharez.
NATIONAL BOOK CRITICS CIRCLE AWARD 2016.