« J'écris les travées et les silences, ce que l'on ne voit pas, ce que l'on n'entend pas. J'écris les chemins que l'on évite et ceux que l'on a oubliés. J'étreins les Autres, ceux dont l'histoire se propage dans la mienne, comme le courant d'eau douce qui se déverse dans la mer. Je fais parler les fantômes pour qu'ils cessent de me hanter. J'écris parce que ma mère tenait ses livres contre sa poitrine comme s'ils avaient été des enfants. »
Avec Tous les hommes désirent naturellement savoir, Nina Bouraoui signe un texte délicat et fort sur les origines du désir et de la violence.
Une prose lancinante, envoûtante et lumineuse. Lire.
Un magnifique roman en quête de soi, dans l’espace intérieur qu’ouvrent les souvenirs. Ensorcelant. Elle.
Nina Bouraoui excelle dans la géographie intime. C'est un tour de force que de se dévoiler ainsi sans paraître indécente. Le Figaro.
Une ode secrète et frémissante au langage et aux mots.Télérama.