L'Afghanistan n'est plus un pays. Il est devenu une blessure. C'est ce que l'auteur évoque dans la Virginité du Feu, à la fois cri poétique, acte de foi et oeuvre d'amour. A travers les images qui prennent place dans l'écrin de la langue et du style de l'Orient - incantations, répétitions, compléments en cascade que l'adaptation française n'a pas voulu gommer -, on répète petit à petit dans l'univers de la beauté séculaire, dans une atmosphère où le peuple semble magiquement se fondre au décor sous le regard du poète.