Solenn s'obstine à conserver le couteau qui a blessé mortellement son père, malgré les avertissements de sa mère persuadée qu'il s'agit d'un instrument de malédiction dont elle parviendra à élucider le mystère grâce à des témoignages. Prise dans un tourbillon d'obligations, Solenn assume néanmoins un devoir de mémoire par rapport à sa famille bretonne, maillon dans la chaîne de l'Histoire. Ce livre constitue un hommage aux Gens de Bretagne contemporaine, peuplée non seulement de paysans et de pêcheurs, mais aussi d'humbles artisans et fonctionnaires.