Ce récit inédit, écrit depuis Les bienveillantes, affirme à nouveau chez Jonathan Littell le goût de la compléxité et de l’ambiguïté. Cette prose, où sont dits ses fantasmes les plus secrets, nous égare dans un labyrinthe construit de miroirs où le verbe jongle avec la réalité. L’obsession du détail, dans un univers sans repères aux contours fuyants, conforte les racines d’un imaginaire qui, désormais, aura le goût d’un sorbet au citron.