La musique de Fargue marque avec nostalgie le territoire fantastique du monde urbain, son Temps de Paris est un temps mythique de convivialité et de courtoisie partagées qu’il évoque dans ces pages inédites écrites pendant l’été 1947, quelques mois avant sa disparition. A l’imparfait, Fargue fait remonter à la surface les accessoires, les foules, les passants de Paris 1900, avec un petit accent d’amertume qui aiguise une fois de plus notre plaisir.