Le voyage italien reste aujourd’hui une source évidente du rêve et de la sensualité. Servie par le génie, cette source est à l’abri des lieux-communs, promet des plaisirs inédits.
[…] le livre est d’un mouvement plutôt libre, qui ne redoute ni l’anecdote, ni l’exposé historique, et qui nous fait passer des rues aux paysages, des musées aux hommes, comme l’ont fait au XIXe siècle Chateaubriand et Nerval dans leur récit de voyages ; et par la beauté des descriptions, la profondeur de certaines remarques, la vie et le naturel de son style [il] ne me semble pas indigne de ces admirables modèles. Philippe Jaccottet