Ce précipice, décelé par Breton, est celui du lien sans mesure, de la Beauté idôlatrée à quoi rien, des êtres, ne résiste. On comprend qu’une exploration si profonde ait pu susciter le scandale, mais la valeur de ce récit aujourd’hui réside bien ailleurs, dans cet incroyable mise à nu des âmes. Paru pour la première fois en 1956, ce texte avait valu à son auteur la reconnaissance et l’admiration de nombre des figures littéraires importantes du temps. Depuis, l’homme et l’œuvre ont suivi leur chemin, d’une discrétion imméritée, et que nous tentons aujourd’hui d’éclairer à nouveau.