Ce matin-là, sur la plate-forme de l'autobus, un voleur a subtilisé le portefeuille de Maigret. L'aventure ne serait que vexante si, dès le lendemain, après lui avoir renvoyé par la poste l'objet du larcin, « son » voleur ne téléphonait au commissaire... pour lui demander son aide, après l'assassinat de sa femme, assassinat dont il craint d'être accusé.
Voici donc Maigret découvrant l'existence de ce François Ricain et, autour de celui-ci, d'un milieu artistique où l'ambition semble corrompre assez vite les âmes. Bientôt, il apparaît que la belle Sophie Ricain n'était pas un parangon de fidélité. Mais, surtout, Maigret se prend d'un intérêt croissant pour François Ricain : un homme étrange, intelligent, mais prétentieux, et peut-être humilié par la vie...
Et puis, un homme comme lui vole-t-il des portefeuilles ?