Si Daniel Prévost n'existait pas, il faudrait l'inventer. À l'heure du politiquement correct, du gris banal et de l'ennui frénétique, ce défricheur de non-sens va là où aucun écrivain ne s'aventure jamais.
Ces Lettres d'adieu mêlent délire, drôlerie, tendresse, sensibilité, intelligence avec, de temps à autre, un arrière-goût de gravité lorsque l'auteur nous tend un miroir. On rit beaucoup en le lisant, mais parfois les mâchoires grincent.
Il y a du pyromane chez Daniel Prévost, mais il n'embrase que les imaginations, fussent-elles endormies depuis longtemps.