Paru pour la première fois en 1970, ce roman de Gabrielle Roy a été traduit en anglais la même année.
Dans la communauté des Inuits de l'Ungava, où se sont installés depuis peu les premiers Blancs, un drame culturel se joue : celui de la confrontation entre les valeurs traditionnelles d'une civilisation millénaire et celles qu'apportent avec eux les émissaires de la science et du progrès venus du Sud.
Ce drame donne lieu tantôt à des juxtapositions cocasses, tantôt à des déchirements qui remettent en question toute la vie, toute l'identité de l'être en qui se rencontrent les deux mondes. C'est le cas d'Elsa, l'héroïne de La Rivière sans repos, mère d'un enfant qui, par son existence même, incarne à la fois le choc des deux civilisations et leur dialogue, c'est-à-dire l'équilibre si difficile à réaliser entre leurs exigences respectives.
Prix Athanase-David pour l'ensemble de son œuvre 1970
Prix Femina 1947 (Bonheur d'occasion)
Prix littéraire du Gouverneur général 1977 (Ces enfants de ma vie)
Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son œuvre 1956