Un récit intime, atypique, touchant par sa simplicité et son authenticité, où l'héroïne questionne cette volonté de se détacher du passé sans pour autant le renier.
Ce n'est pas seulement la maison de vacances appartenant à sa famille depuis plusieurs générations que Chance doit quitter, mais aussi tous les fantômes qui l'habitent, ceux de son imagination, ceux de son passé, ceux des histoires que lui racontait son père.
Avec la perte de cette immense demeure, nichée dans un grand jardin séparé de la mer par un petit muret en pierre, lieu d'introspection privilégié de tous pour observer le bleu à l'infini, Chance perd également ses repères et se pose des questions quant à son identité. Est-elle vraiment, comme l'a toujours dit sa grand-mère, la réincarnation de son frère qu'elle n'a pas connu ?
" Zou ! ", c'est le signal d'un nouveau départ, d'un renouveau qui s'impose comme une nécessité, un impératif de survie. " Zou ! ", si simple à écrire, si court à prononcer et pourtant si difficile à accepter.