" En fait, tout se passe bien. Comme dans un jeu macabre mais réglementé. Parce qu'à la fin personne ne meurt vraiment. "
Une étudiante prend un homme en auto-stop sur une aire d'autoroute, un soir de 31 décembre, et entraîne l'inconnu dans une fête au Havre. Le lendemain, elle apprend le meurtre sauvage d'une fille qu'elle avait aperçue au cours de la soirée.
Quelques années plus tôt. Laszlo est inscrit à la Sorbonne. Il sèche les cours et, au bistrot, observe une étudiante penchée sur ses cours de criminologie. Laszlo est amoureux mais c'est avec d'autres filles à la peau diaphane qu'il passera ses nuits. Il n'oubliera jamais Alice, devenue inspectrice. À défaut de la posséder, il laissera sur ses scènes de crime ce que seule Alice pourra trouver.
Aussi touchant que glaçant, Havre nuit dit l'amour impossible entre deux êtres nés sous une mauvaise étoile. Après La Petite Barbare, Astrid Manfredi nous conte une deuxième histoire de la violence des âmes et des corps.