Brigitte Kernel dresse un portrait intime d'Andy Warhol, de ses blessures, ambiguïtés et non-dits, en l'imaginant se livrer lors de séances de psychanalyse fictives.
En 1968, quelques semaines après l'attentat qui faillit lui coûter la vie, Andy Warhol, par la plume de Brigitte Kernel, se rend de manière étrangement rythmée chez un psy à New York. Il essaie de comprendre la femme qui a tenté de le tuer. Il a du mal à survivre et se sent dans un étrange état d'irréalité. Au cours de onze séances fictives, toutes ses angoisses et frustrations remontent à la surface : son rapport compliqué avec sa mère, le poids de la religion, son homosexualité bridée à l'extrême et son voyeurisme qu'il ne supporte plus. Andy a l'impression d'être une imposture, il compose son art et multiplie les images comme pour effacer ce qu'il juge être taché en lui. Se considère-t-il lui-même comme sa propre oeuvre ? Il s'interroge devant le psy silencieux. Mais qui est donc ce psy ?