Sur fond de comédie subtile aux dialogues savoureux, Mémoire vive explore tout en délicatesse les opacités de l'âme humaine face au deuil, à la solitude, au doute et à la déraison.
Du haut de ses trente ans, Sara n'a jamais su pleurer. Elle ne peut pas ; son corps est sec. Elle vit seule, sans amis, et se tient à l'écart des hommes. Journaliste dans un grand quotidien, elle fait illusion auprès de ses collègues et de sa famille, qui la voient comme une personne curieuse et engagée, quoique indéchiffrable.
Alors qu'elle peine déjà à faire le deuil de son grand-père, sa grand-mère Minouche lui confie un secret. Elle a aimé pendant la guerre un autre homme, un peintre, qui serait son véritable grand-père. Bien décidée à retisser le fil de l'histoire, Sara part dans le Sud-Ouest à la rencontre de cet hypothétique parent. Mais comment enquêter sur ses aïeux quand on a soi-même tant de mal à construire sa vie ?
Confrontée à la mort, à la jalousie, à la maladie et à sa propre fragilité, Sara s'enlise dans sa quête et déterre peu à peu les secrets. Mais la vérité est peut-être plus insidieuse qu'on ne le croit...
Et personne n'en ressortira indemne.