Antonia est mariée sans amour à un bourgeois de Palerme, elle étouffe. À la mort de sa grand-mère, elle reçoit des boîtes de documents, lettres et photographies, traces d’un passé au cosmopolitisme vertigineux. Deux ans durant, elle reconstruit le puzzle familial, d’un côté un grand-père juif qui a dû quitter Vienne, de l’autre une dynastie anglaise en Sicile. Dans son journal, Antonia rend compte de son enquête, mais aussi de son quotidien, ses journées-lignes. En retraçant les liens qui l’unissent à sa famille et en remontant dans ses souvenirs d’enfance, Antonia trouvera la force nécessaire pour réagir.
Rythmé de photographies qui amplifient sa puissance d’évocation, Antonia est le roman sans appel d’une émancipation féminine dans les années 1960.
Un dispositif littéraire troublant, au service d’une écriture maîtrisée, pour dresser un beau portrait de femme. Sylvie Tanette, Les Inrockuptibles.
Un récit intime et vivant. Estelle Lenartowicz, L’Express.