« Elle aime la ville, lui la nature. Elle aime la mer, lui la campagne. Elle lit beaucoup, lui peu. Elle est bordélique, lui est maniaque. Elle se couche tard, lui s’endort tôt. Elle goûte les bourgognes, lui les bordeaux. Ces dissemblances deviennent vite un jeu entre eux. Ils se séduisent, se défient, tentent de se convaincre qu’ils ne sont pas faits l’un pour l’autre, mais c’est perdu d’avance et ils le savent. Sans se l’avouer, ils font le même constat : ils n’ont rien en commun et c’est ça qui est merveilleux. »
Tout oppose Anna et Paul, et pourtant ces deux grands solitaires vont s’aimer. Passionnément. Un amour si dense, si parfait qu’il suffirait d’un rien pour qu’il vole en éclats.
Dans ce premier roman d’une rare sensibilité, l’auteure nous tend un microscope pour observer les plis d’usure capables de menacer les plus belles histoires. Version Femina.
Une analyse fine et bouleversante de nos fragilités. Madame Figaro.