Leurs pères sont morts pour la France, leurs mères ont été victimes de la grippe espagnole qui fit des ravages en 1918. Vincent et Mauricet Belloc sont orphelins, cousins et inséparables. Après la guerre, ils sont hébergés en Auvergne, à Arlanc, l’un chez grand-mère Félistine, chapeletière, l’autre chez grand-mère Yolande, dentellière. Et c’est tout naturellement que, quelques années plus tard, ils entrent ensemble en apprentissage chez M. Fernand Ameil, charcutier à Riom, où on les considère comme les fils de la maison. Jusqu'au jour où la patronne, s'alarmant de leur manque de curiosité pour le sexe opposé, se met en tête de trouver la femme idéale, capable de briser leur innocent et néanmoins troublant duo...
Drôle, tendre et grave à la fois, chacun des romans de Jean Anglade est une cure de jouvence, une extraordinaire leçon de vie. La Montagne.